La taxe foncière et la taxe d’habitation sont des impôts locaux incontournables pour les propriétaires et locataires. Cependant, il existe des solutions pour diminuer ces charges fiscales, voire les supprimer totalement. Dans cet article, nous vous proposons une analyse complète des différentes méthodes pour réduire votre facture de taxe foncière et d’habitation.
Les exonérations et dégrèvements possibles
Certaines situations permettent d’être exonéré de taxe foncière ou de taxe d’habitation. Par exemple, les personnes âgées de plus de 75 ans peuvent bénéficier d’une exonération totale ou partielle si leurs revenus sont inférieurs à un certain plafond. De même, les personnes handicapées peuvent obtenir une exonération totale sous certaines conditions.
D’autres dégrèvements peuvent être accordés en fonction de la situation familiale, comme la présence d’enfants à charge ou le fait d’être veuf(ve). Il est important de se renseigner auprès de sa mairie ou du centre des impôts pour connaître les critères d’exonération et les démarches à effectuer.
La contestation des bases d’imposition
La taxe foncière et la taxe d’habitation sont calculées sur la base de la valeur locative cadastrale du bien. Si cette dernière est surévaluée, il est possible de contester ce montant auprès de l’administration fiscale. Pour cela, il convient de fournir des éléments justificatifs tels que des photos, des plans ou des attestations de voisins.
La contestation doit être effectuée dans un délai de deux mois après la réception du rôle d’imposition. Si la demande aboutit à une révision à la baisse de la valeur locative cadastrale, l’impôt dû sera également diminué en conséquence pour les années à venir.
La réalisation de travaux d’économie d’énergie
Effectuer des travaux visant à améliorer les performances énergétiques du logement peut permettre de bénéficier d’un allègement fiscal sur la taxe foncière. La réalisation de ces travaux doit être conforme aux critères du crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE), qui prévoit notamment le remplacement des fenêtres, l’installation d’une chaudière à condensation ou encore l’isolation thermique du logement.
En fonction des travaux réalisés et des économies d’énergie générées, le propriétaire pourra bénéficier d’un dégrèvement partiel ou total de sa taxe foncière pendant une durée maximale de cinq ans. Cette mesure est particulièrement intéressante pour les propriétaires bailleurs, qui peuvent ainsi valoriser leur patrimoine tout en réduisant leur charge fiscale.
Le choix du lieu de résidence
Il est important de noter que les impôts locaux varient en fonction de la commune et du département de résidence. Ainsi, certaines localités affichent des taux de taxe foncière et d’habitation nettement inférieurs à la moyenne nationale. Pour les personnes ayant la possibilité de choisir leur lieu d’habitation, il peut être judicieux de se renseigner sur les taux pratiqués dans les communes environnantes avant de prendre une décision.
La division du bien immobilier
Enfin, une autre solution pour diminuer sa taxe foncière et sa taxe d’habitation consiste à diviser son bien immobilier en plusieurs lots. Cette opération peut par exemple être réalisée en transformant un grand appartement en deux studios ou en séparant une maison en plusieurs logements distincts.
La division du bien permet ainsi de répartir les charges fiscales entre plusieurs occupants, ce qui allège la facture pour chacun d’entre eux. Toutefois, cette démarche nécessite souvent des travaux importants et doit être réalisée dans le respect des règles d’urbanisme et des contraintes spécifiques au logement (copropriété, réglementation thermique, etc.).
En combinant ces différentes astuces, il est donc possible de réduire significativement sa taxe foncière et sa taxe d’habitation. Il convient toutefois de bien étudier chaque solution pour déterminer celle qui sera la plus adaptée à sa situation personnelle et patrimoniale.
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